L’entrée et l’escalier sont les premières et les dernières choses que l’on voit lorsque l’on visite la maison. Il est donc important que cela soit joli et non comme ça l’était jusqu’alors.
Après plusieurs soirées d’effort, j’ai réussi à enlever les restes de papiers, de colle et les surplus de crépi qu’il y avait sur les murs. Ensuite nous avons rebouché les plus gros trous.
Enfin, j’ai passé un fixateur de fond sensé stopper l’effritement du plâtre : j’ai laissé sécher le mur qui était très humide lorsqu’il était emprisonné par le lambris et la moquette murale.
Voilà, je me suis enfin décidé à poser les plinthes de parquet : j’avais la colle, la boite à angles et les plinthes, manquait plus que le courage.
Certains murs étant très « ondulés » j’ai essayé de donner un peu de courbes à certaines plinthes en les mouillant légèrement : après 24 h dans cette position, cela n’a pas fonctionné, certainement à cause du fait que ce n’est pas du vrai bois.
Il m’aurait fallu 4 mains et 4 pieds pour bien les plaquer : à défaut je me suis servi du pied en marbre de la lampe girafe, de bidon d’eau bien lourd, etc…
J’ai eu du mal avec les coupes car les plinthes n’ont pas la même épaisseur en haut et en bas : il fallait donc couper en biais et à plus ou moins 45°, ce qui n’a pas été sans quelques grosses erreurs.
Cela permet d’intégrer au mieux des éléments comme le dos-bar de la cuisine.
Après les coupes de fous au niveau du parquet, j’ai dû faire de même avec les plinthes.
Cela fait plusieurs mois que nous avions un peu ralenti le rythme des travaux, mais depuis quelques semaines une mauvaise nouvelle fait que nous allons reconsidérer tout le projet de rénovation.
En effet, Maud et moi allons divorcer et dans ce cadre nous sommes obligés de vendre la maison plus tôt que prévu.
La priorité va donc être donnée à la finition de ce qui a été commencé et ensuite quelques rafraichissements plus ou moins légers, de quoi rendre la maison présentable et donc vendable.
Je ne vous cache pas que la motivation, déjà bien entamée depuis quelques mois, va être dure à trouver.
Ce week-end je me suis occupé de la porte du bar, donnant accès à l’angle vide.
Lors d’une manipulation, je me suis écrasé l’index entre 2 planches et ma phalange est toute gonflée et rouge : je ne suis pas douillet mais j’ai eu tellement mal que j’ai failli faire un malaise.
De toutes façons, à chaque fois que je bricole je me fais mal, me coupe, me griffe ou me cogne.
Afin de cacher le dos du meuble de l’évier et du lave-vaisselle, j’ai cherché un moment la bonne méthode.
Finalement, j’ai penché pour des planches de médium : restait encore à savoir comment les fixer pour que cela soit bien rigide, un peu comme une demi-cloison.
A l’aide de rails de placo entre autres, j’ai réussi à créer des appuis au sol, afin de renforcer la rigidité.
J’en ai mis sur toute la longueur et pour le reste les panneaux seront vissés dans les cotés des meubles et le plan de travail.
J’avais fait pré-découper les panneaux aux mesures qui m’intéressaient. Ensuite passage de deux couches de sous-couche bois.
Enfin deux couches de peinture vert tilleul, comme le mur de cuisine.
Voici le côté du lave-vaisselle placé : il y a 5 cm de débord, juste assez pour retenir les chutes diverses, et ne pas couper la vue et le mode « »passe-plats » ».
La grande plaque fixée à son tour.
Il faudra que je mastique l’angle pour cacher la jonction entre les deux panneaux.
Voici la vue depuis la cuisine.
Prochaine étape, installation de la porte pour accéder à l’angle.
Il y a 2 mois j’ai acheté une hotte chez LM, peu bruyante, en inox, d’un design sobre et surtout pas chère : 79 €.
Cette semaine j’ai monté et accroché les meubles haut, et avec la hotte cela fini assez bien la cuisine. Dans l’ensemble, la composition est assez fidèle au plan que j’avais imaginé.
Voilà la hotte seule : la photo est un peu pâlotte et il y a des traces de doigts.
Dans le noir, c’est joli aussi, en plus cela éclaire suffisamment le plan de travail en cas de besoin.
Les deux meubles haut : un simple de 60 cm aligné avec les tiroirs en dessous, un autre de 80 cm vitré et une étagère d’angle.
Nous avions envisagé de mettre 2 petits meubles au-dessus des « jumeaux », mais l’ensemble est assez cohérent comme cela, donc pour l’instant nous allons laisser en l’état.
J’ai passé du primaire d’accrochage (vert) sur les planches d’OSB, afin de facilité l’adhérence de la colle carrelage.
Une fois sec je me suis attaqué au carrelage en lui-même, avec quelques petites fioritures.
J’ai collé les 2 rangées centrales en faisant en sorte que celle-ci soit parallèle à la marche du salon et de l’escalier. Ces dernières n’étant pas perpendiculaires, j’ai trouvé une idée tordue : dans l’alignement de la porte, j’ai fait une découpe en biais.
Une fois la rangée centrale sèche, nous avons collé les coupes de chaque côté.
On aperçoit mieux ici le décrochement avec à droite la rangée alignée par rapport à l’escalier, et le reste perpendiculaire à la marche du salon : c’est très subtile, mais la porte fermée c’est « parfait ».
Le lendemain, nous avons collé les carreaux sur le côté de la marche : je mettrai ensuite un nez de marche pour cacher les coupes du parquet et du carrelage.
Il ne manque plus que les plinthes et nous pourront couler les joints.
Je découperai ensuite une contre-marche pour venir à hauteur du carrelage : c’est l’escalier qui n’est pas de niveau car il s’est affaissé avec les années.
Lorsque nous avions fait coulé la chape, il restait 2 m² environ à l’arrivée du premier étage, juste devant l’escalier.
Après m’être cassé la tête pendant des semaines pour essayer de trouver LA solution, j’ai opté pour la plus difficile sans doute, mais celle où j’aurai le meilleur résultat, en théorie.
Afin de ne pas être trop haut et rattraper un peu le niveau, j’ai donc découpé l’ancien plancher et ainsi gagné 2 à 3 cm.
Marcel, le père de Maud et entrepreneur en bâtiment de son état, est venu de la Mayenne pour nous aider.
Il apporte avec lui son savoir-faire et les matériaux : chaux, map, pigments, etc …
La première étape consiste à isoler le murs des fenêtres.
Marcel monte des rails de placo de 70 mm et on y insère de la laine de verre.
Ensuite coupe et pose des plaques de plâtre.
Le lendemain, j’ai passé une sous-couche glycéro, apportée par Marcel, spéciale pour les murs abîmée : le problème est que cela a eu pour effet de décoller certains bouts de papiers restant.
Si nous avions su, nous aurions essayé la peinture pour décoller d’avantage de papier.
Deux heures après, Marcel a attaqué l’enduit composé de chaux, de map et d’eau.
Quand on a le coup de main cela va très vite.
Il a su donner un joli effet qui a l’avantage de cacher les défauts des murs et de donner un style ancien.
Emilie surveille toute l’opération depuis le couloir.
Ensuite Marcel a dosé deux tons de rose et a teinté l’enduit au pinceau.
Il faudra deux couches et un bon séchage pour obtenir la couleur désirée.
Nous avons décidé de faire le murs donnant sur l’extérieur un peu plus foncé.
En tout cas Emilie à l’air ravie de la tournure que prend sa chambre. En attendant que cela sèche et que l’odeur s’estompe, Emilie dormira dans notre chambre.